Banque des règlements internationaux (BRI)

La BRI, qu'est ce que c'est ?

La BRI a soutenu et continue de soutenir la poursuite de la stabilité monétaire et financière mondiale de deux manières :

1) En fournissant une aide d'urgence aux banques centrales en cas d'urgence.

2) En soutenant les experts des banques centrales et des autorités de surveillance nationales dans la proposition de mesures et l'élaboration de normes visant à renforcer l'architecture financière internationale, et en particulier la surveillance bancaire internationale.

La Banque des règlements internationaux a été fondée le 17 mai 1930 et est la plus ancienne institution financière internationale. La BRI est située à Bâle, en Suisse. Elle dispose de deux bureaux de représentation : à Hong Kong (ouvert en 1998) et à Mexico (ouvert en 2002). La BRI n'accepte pas de dépôts de particuliers ou d'entreprises et ne fournit pas de services financiers. La Banque des règlements internationaux accompagne les banques centrales et les aides à assurer une stabilité financière.

Organisation de la BIS

La Banque des règlements internationaux compte trois principaux départements :

- Département monétaire et économique

- Département bancaire

- Secrétariat général.

Banques centrales membres

Algérie, Allemagne, Argentine, Australie, Autriche, Belgique, Bosnie-Herzégovine, Brésil, Bulgarie, Canada, Chili, Chine, Corée, Croatie, Danemark, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hong Kong, Hongrie, Inde, Indonésie, Irlande, Islande, Israël, Italie, Japon, Lettonie, Lituanie, République tchèque, Macédoine, Malaisie, Mexique, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, Norvège, Philippines, Pologne, Portugal, Roumanie, Russie, Arabie Saoudite, Serbie, Singapour, Slovaquie, Slovénie, Afrique du Sud, Espagne, Suède, Suisse, Thaïlande, Turquie, Royaume-Uni et États-Unis, et la Banque centrale européenne.

Fondation de la BRI

La Banque des règlements internationaux a été fondée en 1930 pour administrer (régler) les paiements de réparation que l'Allemagne devait verser en vertu du traité de Versailles, en raison du rôle joué par les agresseurs pendant la Première Guerre mondiale (le "Plan Jeunes").

Les pays fondateurs de la BRI : Allemagne, Belgique, France, Italie, Japon, Royaume-Uni et États-Unis. La BRI a également été créée en tant que fiduciaire pour les prêts Dawes et Young (prêts internationaux destinés à financer des réparations) et pour promouvoir la coopération avec les banques centrales. Lors de la crise financière et économique du début des années 1930, la question des réparations s'est rapidement atténuée et la BRI a pu concentrer entièrement ses activités sur la coopération entre banques centrales.

En route vers l'Union monétaire européenne

Depuis plus de 30 ans, la BRI est étroitement impliquée dans le processus d'intégration monétaire européenne, en fournissant une plate-forme de discussion entre les banques centrales européennes et en contribuant à l'infrastructure technique des accords de change européens. En 1973, un Fonds européen de coopération monétaire a été créé pour soutenir l'application du mécanisme du "serpent monétaire".

En 1988/89, certains membres de la Communauté économique européenne étaient membres du Comité Delors, qui a publié en 1989 un rapport décrivant un modèle de banque centrale indépendante engagée dans la stabilité des prix. Ses recommandations ont eu un impact majeur sur le cadre de l'Union économique et monétaire européenne. L'Institut monétaire européen, précurseur de la Banque centrale européenne, était situé à la BRI jusqu'à son déménagement à Francfort en 1994.

Stabilité monétaire et financière

Les gouverneurs et les hauts représentants des banques centrales des États membres se réunissent tous les deux mois à la Banque des règlements internationaux pour discuter de ces questions. La BRI dispose également de comités qui préparent des recommandations et des analyses politiques.

Le comité de Bâle II

Le Comité de Bâle sur le contrôle bancaire a formulé des règles pour le secteur bancaire et le contrôle bancaire. Ces règles et principes - Bâle II (Bâle I, le premier cadre, émis sous forme de fonds propres en 1988, a ensuite été également un amendement en 1996 - sur le "risque de marché") décrit une mesure et une norme minimale pour l'adéquation des fonds propres des banques (que les superviseurs bancaires nationaux s'efforcent actuellement de mettre en œuvre).

En alignant les exigences de fonds propres réglementaires sur les risques sous-jacents auxquels les banques sont confrontées, les règles existantes doivent être améliorées. En outre, le cadre de Bâle II vise à promouvoir une approche plus prospective de la surveillance des fonds propres, en encourageant les banques à identifier les risques auxquels elles sont exposées maintenant et à l'avenir et à développer ou améliorer leur capacité à gérer ces risques.

Plan du site